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Il est intéressant de chercher, avec notre modèle, la latitude maximum à partir de laquelle la température due au Soleil, le jour, au moment où il est le plus haut à cette latitude-là, sera inférieure à la température moyenne de la Terre, mesurée au sol, qui est de 15°C = 288 K.

Au moment de l’équinoxe, cette latitude est d’environ 54°. Bien entendu, en raison des latitudes de nos tropiques, situés à 23° de part et d’autre de l’équateur, ceci donnera 54° + 23° = 78° au moment du solstice d’été et 54°-23° = 31° au solstice d’hiver.

Nous voyons donc entre autres que le Soleil explique à lui seul qu’il règne du côté jour une température supérieure à 15°C dans toute la partie de la Terre qui est sur une calotte sphérique dirigée vers le Soleil et comprise entre les latitudes maximum de 54° et minimum de -54°, soit sur 41,3% environ de la surface de l’hémisphère éclairé. Cela signifie on ne peut plus clairement qu’il n’y a, sur 41,3% de l’hémisphère éclairé, aucun besoin de faire appel à un effet de serre inventé de toutes pièces pour expliquer la température observée. Nous pouvons calculer de même que le Soleil chauffe le sol à plus de 10°C sur une calotte représentant 45,3% de notre hémisphère, et enfin à plus de 5°C sur 49% de cette surface.

Que veulent dire dans ce contexte les fameux -18°C qui règneraient au sol selon les calculs du GIEC en l’absence d’effet de serre ? Absolument rien … Nous commençons à comprendre pourquoi. Le fait que le rayonnement sortant soit quant à lui un rayonnement associé à la température de -18°C ne justifie en aucun cas les calculs pratiqués par les tenants d’un effet de serre concernant le rayonnement entrant. Il s’agit en fait de sortes de « bidouillages » éloignés de la rigueur scientifique. Claude Allègre avait raison de titrer son livre « L’imposture climatique ». C’est en effet le seul terme qui convient pour décrire ces déformations de la réalité, faites visiblement pour respecter des règles inventées ( La règle totalement inventée suivante : « On ne peut appliquer Stefan-Boltzmann que si au même instant et au même endroit, le rayonnement entrant est égal au rayonnement sortant ») ou des affirmations erronées comme « l’atmosphère sera considérée comme un corps noir », qui sont contraires aux lois de la physique.

Résumons-nous : que fait le GIEC pour pouvoir appliquer ces règles ou affirmations qui ne sont rien d’autre que des inventions ? Il calcule des moyennes pour que les chiffres du rayonnement entrant en chaque point de la sphère terrestre, donnent au final le résultat suivant : le rayonnement entrant et le rayonnement sortant vaudraient tous les deux 340 W/m² en tout point de la surface terrestre, ce qui est évidemment faux pour le rayonnement entrant.

Il reste cependant à comprendre ce qui se passe d’une part sur les 59 % du côté éclairé non chauffés à plus de 15°C et surtout ce qui se passe la nuit. Nous allons examiner ci-dessous ce que les observations et non des calculs absurdes peuvent nous apprendre à ce sujet. Deux phénomènes entrent en jeu. Ni l’un ni l’autre n’ont de rapport avec un quelconque et soi-disant effet de serre. Ces deux phénomènes sont d’une part l’existence due à la présence de l’atmosphère d’un gradient thermique ( gradient = différence de valeurs) et d’autre part la capacité thermique notamment de l’océan, dont il faut préciser qu’elle est évaluée à plus de 1000 fois celle de l’atmosphère.

Le gradient thermique

Le gradient thermique traduit la différence de température qui règne entre le haut et le bas de l’atmosphère. Il est dû à la pression importante au niveau du sol de l’ensemble de tous les gaz de l’atmosphère, qu’ils soient à « effet de serre » ou non. L’important ici est bien la pression que cela représente et la température qui en résulte au sol, par rapport à celle qui règne en haut de l’atmosphère, où la pression est nulle. Ce gradient thermique peut varier en fonction de la présence plus ou moins importante de vapeur d’eau surtout. Le taux d’humidité dans l’air peut faire passer ce gradient qui est en moyenne de 1°C tous les 100 m à un chiffre compris entre 0.5° C et 0.8°C tous les 100 m. En théorie, la concentration du CO2 peut probablement lui aussi faire varier ce gradient thermique à cause de la différence de pression causée par sa plus ou moins grande densité. Cependant dans les faits, les quantités de CO2 sont si faibles ( moins de 0.05% de l’atmosphère) que ceci reste de l’ordre du non-mesurable.

L’existence de ce gradient thermique explique, dans les zones du côté jour non suffisamment éclairées par le soleil, pourquoi la température reste élevée dans ces zones, sachant que l’expression « reste élevée » est employée à dessein pour ne pas laisser croire que ce gradient soit à considérer comme une sorte de source de chaleur. Dans la réalité, la présence de ce gradient, couplée aux phénomènes de circulation océaniques et atmosphériques, explique pourquoi le sol ne se refroidit que relativement peu ( par rapport à ce qui se passe sur la Lune) dans les hautes latitudes alors que le Soleil n’éclaire plus suffisamment ce sol pour pouvoir le réchauffer. La température au sommet de l’atmosphère atteint -60°C et la température moyenne de l’atmosphère est de -18°C, comme le prouvent les mesures de température du rayonnement sortant. Ainsi, si les températures qui règnent au sol côté jour, sont ce qu’elles sont c’est avant tout à cause du Soleil pour environ 41.3% de la surface et en raison de l’existence du gradient thermique couplé aux phénomènes de circulation pour le reste du côté éclairé du globe. Côté nuit, le gradient thermique continue à jouer son rôle, les phénomènes de circulation également mais ils doivent se combiner avec un autre phénomène de grande ampleur, à savoir l’inertie thermique considérable de l’océan.

L’inertie thermique

L’inertie thermique est l’expression employée pour indiquer la capacité de l’océan ou plus accessoirement de l’atmosphère à rester chauds notamment la nuit, bien après avoir été chauffés directement par le Soleil pendant tout le jour. Sur la Lune, où rappelons-le, il n’y a pas d’atmosphère et, surtout et avant tout pas d’océan, fait qui soit est ignoré soit est interprété de manière étrangère à la réalité ou très illogique, la situation est très différente. J’entends par illogique l’explication d’un effet de serre qui commence au moyen de la justification absurde de la distribution des 1357 W/m² sur l’ensemble de la surface de la Terre. Cette distribution premièrement n’a pas lieu dans les faits, en tout cas certainement pas dans des proportions comme celles utilisées pour le rayonnement solaire. Nous le constaterions de visu si cela était significatif. Dans la réalité c’est essentiellement la chaleur qui est distribuée et non pas le rayonnement solaire lui-même. La diffusion de la lumière elle-même ne se constate guère qu’au moment où le Soleil se couche ou se lève…

Deuxièmement cette distribution ne peut pas être justifiée par l’inertie de l’océan qui est au sol alors que le rayonnement arrive lui en haut de l’atmosphère. La théorie ne voit donc pas la poutre, à savoir l’absence d’atmosphère et plus encore d’océan sur la Lune, mais par contre analyse un tout petit fétu de paille à peine décelable, à savoir l’absence de gaz à effet de serre sur la Lune. Comme si cela pouvait avoir la moindre importance par rapport à l’énorme différence que constitue l’absence d’océan… Rappelons que le CO2 représente 0.05% de l’atmosphère, lequel a de son côté tout entier, oxygène et azote compris, une capacité thermique 1 000 fois moins importante que celle de l’océan.

C’est dire à quel point c’est le CO2 qu’il faut regarder plutôt que l’océan… (ironie). Je laisse juge le lecteur de la pertinence de ce regard porté sur les différences entre la Lune et la Terre. Je le laisse juge également de la pertinence que revêt la remarque suivante : « Nous ne pouvons pas comparer la Terre avec la Lune, en raison de la différence de l’inertie thermique de ces deux astres », qui m’a été servie plusieurs fois. C’est selon moi exactement le contraire de ce qu’il convient de faire.

Trêve de plaisanterie. Sur la Lune, bien que les régolithes au sol aient une très faible capacité thermique à côté de celle, immense, de l’océan sur Terre, nous avons pourtant la nuit une température qui n’est pas de 0K = -273°C, température à laquelle nous devrions nous attendre puisqu’il n’y a plus d’éclairage venant du Soleil. Pourquoi ? Parce que l’inertie thermique de ces régolithes, bien que faible par rapport à celle de l’océan, est cependant très loin d’être négligeable. Cette inertie thermique, ce sont les observations qui nous l’apprennent, c’est-à-dire les mesures satellitaires qui sont faites, maintient tout de même la température de la Lune à une valeur au pire d’environ -240°C, extrêmement froide il est vrai, mais pourtant plus de 33°C au dessus du zéro absolu… La température moyenne de la Lune côté jour a été mesurée et vaut environ 33°C, comme permet de le montrer l’article de Hurley déjà cité sur ce site, en utilisant les fonctions qu’il propose. La température moyenne côté nuit, d’après le même article peut s’évaluer à partir des mesures et vaut environ 91 K = -182°C, cela signifie (en gros) que l’inertie thermique faible des régolithes maintient cependant du côté nuit une température moyenne de plus de 91°C au dessus du zéro absolu. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’immensément plus grande inertie thermique de l’océan parvienne à maintenir la température de la Terre, assez peu en dessous des 15°C obtenus en moyenne. Bien entendu, la nuit, la Terre se refroidit de façon significative, puisqu’elle n’est plus éclairée, mais en moyenne, la baisse obtenue n’est, toujours d’après les mesures, que de l’ordre de 10°C sur les océans et les régions proches des océans ( c’est le cas par exemple à Singapour ), un peu plus élevée dans les régions continentales où la baisse peut atteindre plusieurs dizaines de degrés. En moyenne, comme les océans représentent 70% de la surface du globe, il parait plausible de parler d’une baisse moyenne de moins de 15°C. Tout ceci ne peut guère être l’objet de modèles théoriques mathématiques, la situation réelle étant beaucoup trop chaotique et beaucoup trop complexe pour pouvoir nous le permettre. Nous pouvons par contre observer et mesurer et tirer de là la seule conclusion sérieuse suivante: si la température se maintient la nuit à des niveaux supportables sur Terre, c’est en raison d’une part du gradient thermique, qui ne disparaît pas la nuit, ou, dit plus simplement, en raison de la pression atmosphérique qui règne au sol et d’autre part et surtout en raison de l’immense inertie thermique de l’océan. L’inertie thermique de l’atmosphère, 1 000 fois moins importante est à peine mesurable au sol et je ne parle pas de l’influence des gaz à effet de serre, qui est quasiment nulle à cet égard, contrairement à ce qui est seriné quotidiennement dans tous les médias et dans tous les journaux.

Conclusion générale

Il n’y a pas d’effet de serre sur la Terre. Celui-ci n’est qu’une invention basée sur une collection d’erreurs grossières, chose qui est niée par la plupart des scientifiques. Parmi ces erreurs, il y a l’idée parfaitement saugrenue et parfaitement absurde de distribuer le rayonnement entrant sur toute la surface terrestre avant que ce rayonnement entre dans l’atmosphère, afin de se croire en droit d’appliquer en toute bonne foi la formule de Stefan-Boltzmann. Il y a le refus de comparer la Terre avec la Lune comme cela doit être fait, c’est-à-dire en mettant en évidence toutes les différences et non pas seulement le fait qu’il n’y ait pas de gaz à effet de serre sur la Lune, différence somme toute sans aucune importance à côté du reste. Il n’y a surtout pas d’atmosphère du tout sur la Lune, pas d’océan non plus, et une vitesse de rotation beaucoup plus lente. Ce sont ces éléments là qui expliquent la différence des températures et non pas l’anecdotique différence constituée par la présence ou non des gaz à effet de serre. Répétons-le, on regarde un tout petit fétu de paille au lieu de regarder de véritables poutres. Toute cette affaire d’effet de serre n’est donc en réalité que pure sottise (Claude Allègre parlait lui d’imposture) de la part de centaines de milliers de mes collègues. Je persiste et je signe, quelque soit la courtoisie que je dois à mes confrères.

 

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